mercredi 28 mars 2012

Fin de la pause... Retour au jeu !

Après un long et bon voyage en Semaine de la langue française et de la francophonie à Annemasse, je reprends le chemin des bonnes habitudes de lecture et d'écriture.

Concernant la première je lis le dernier Willa Marsh, Meurtres au Manoir, qui me prend bien dans ses filets pour le moment, et Le Pont des Arts de Catherine Meurisse qui, après Mes Hommes de lettres s'attaque aux peintres et c'est toujours aussi bien (Je ne crois pas qu'il faille s'y connaître en art mais par contre il faut aimer son dessin)

Pour l'écriture, les ateliers et la scène ouverte Slam de la semaine dernière m'ont remise sur les rails que je dois d'ailleurs prendre à toute vitesse pour répondre à des concours d'écriture. Ces textes se trouveront vite dans ma bulle après peaufinage...

lundi 12 mars 2012

"Athos en Amérique" de Jason (Carabas)

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Jason a un univers spécial, que j'ai découvert avec Chhht ou J'ai tué Adolf Hitler, dans lequel le cynisme et la fatalité rejoignent la simplicité d'un trait unique.

J'adore ce genre d'ambiance et de BD qui pète pas plus haut que son cul mais, pour autant, je ne suis pas fan des historiettes de Jason. J'aime leurs scénarios et leurs fonds mais pas le fait qu'elles soient sous forme de recueil car, ses personnages ayant toujours les mêmes traits, il faut oublier qui ils ont été dans une histoire pour entrer dans la suivante.
J'avais déjà été déroutée par Low Moon et autres histoires qui suit la même construction.

Attention cette lecture reste un bon moment mais maintenant je saurai que je ne lirai Jason qu'en "grande histoire" comme L'île au cent mille morts (scénario de Vehlmann) qui est vraiment génial.

Conseillé dès 16 ans - One shot

lundi 5 mars 2012

"La Page blanche" de Boulet et Pénélope Bagieu (Delcourt)

O O O O O

Une jeune fille se réveille sur un banc parisien sans se rappeler de ce qu'elle a vécu, de ce qu'elle est vraiment et d'où elle doit aller se réfugier.
Heureusement pour elle, elle est intelligente et possède un certain pouvoir de déduction qui lui permet de reconstituer le puzzle de son identité. Elle retrouvera sa maison, son nom et, après quelques jours, elle se rendra compte qu'elle a un travail qui la réclame.

Le scénario de Boulet tient quand même en 200 pages et on en demanderait presque plus. L'histoire d'Eloïse est à la fois flippante, drôle, tendre, sarcastique et épique tant l'ordre des choses est bouleversé. J'adore ! Je suis une "fan de la première heure" de Pénélope Bagieu (et de son humour quand elle signe seule) donc je ne saurais que conseiller de lire La Page blanche et de découvrir ou redécouvrir ces deux auteurs-illustrateurs de talent.

Mention spéciale pour les pages 116-117 représentant "un appartement vu du ciel" avec tous les objets qui se trouvent dans chaque pièce... J'ai imaginé le mien vu du ciel et j'ai pris peur !

Conseillé dès 16 ans - One shot